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TORSIONS
(2011 - BLU-CRUSH RECORDS)
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Disponibles sur les Plate-formes de téléchargement suivantes :




TRACKLISTING :
> 01. THIS NIGHT<
> 02. BORN IN ROSWELL<
> 03. ALWAYS ALIENS<
> 04. VENOM<
> 05. TOUT CE QUI DÉTRUIT<
> 06. COLD IN APRIL<
> 07. POWER OF HATE<
> 08. SAYONARA BABY<
> 09. DIE<
> 10. TORSIONS <
CREDITS :
Recording & Mastering : -K- for Eclectik Records / Nantes
Additional Keyboards : -K- & Ashkan
Addictional Vocals on track 5 : Melanie
Executive Production : Electric Press Kit & Ashkan
Artwork : Ashkan
Photos : O.Vadrot & LiOnel F.
Pour le commander en version cd :
Vous pouvez envoyer un chèque de 10 € à l'ordre de BLU-CRUSH *
(frais de port compris pour la France, autres contrées : nous contacter à blu_crushrec@aliceadsl.fr)
à l'adresse suivante :
BLU-CRUSH
153 ALLEE DE MONTFERMEIL
93390 CLICHY SOUS BOIS
FRANCE
* ATTENTION : pour nos amis francophones ne résidant pas en France, les chèques doivent être émis d'un compte français car nous seront obligés de payer un supplément pour des chèques émis à l'étranger, ce qui fait désordre vous en conviendrez.
REVIEWS :
AXESS CODE (webzine-FR)
"Second album pour le duo ELECTRIC PRESS KIT. Du beau boulot accompli par
Emmanuel D (voix, guitares, progs) et JEF J (Basse) avec l’aide d’Ashkan,
signant également l’artwork qui fait mal au dos. La formule est directe :
guitares disto, basses sombres et bien grasses, on pourrait citer du beau monde
comme références.
Noir et oppressant mais aussi carré et énergique, une efficacité en partie due à
une boîte à rythme en béton. Tantôt Cold (this night), frontal (Born in Roswell)
ou lacérant (Cold in april). Ici le post punk (Power of hate), la coldwave et
autres dérives plus ou moins sombres du rock sont présents à tous moments ; une
pincée de SigloXX dans la noirceur de la basse, de Big Black pour le minimalisme
ou de Bauhaus pour certaines mélodies.
Le Chant en français et en anglais est ici en première ligne, histoires de
relations humaines ou d’Aliens en perdition. Certains préfèreront les titres en
anglais, formule plus habituelle sur des morceaux sombres, et crieront au
sacrilège sur les titres en français. Pourtant la voix féminine de Mélanie vient
soutenir celle d’Emmanuel D sur le titre ‘Tout ce qui détruit’, dans des
tonalités qui ajoutent fraicheur et fluidité à l’ensemble de ce ‘Torsion’ !
L’exercice périlleux du chant en français, est parfaitement accompli également
sur l’étrange ‘Sayonara baby’ et sur ‘torsions’ qui clôture l’album avec ses
quelques intonations à la Daniel Darc ou Alain Bashung.
Au final, un album moins hermétique que la plupart des sorties dark, sans
concession à un éventuel underground, facile d’accès mais doté d’imparables
mélodies et se révélant de plus en plus intéressant au fil des écoutes.
RevCo - mai 2011
AXESSCODE.COM
OBSKURE, N°4, MAI JUIN 2011, P94
Si le style et la production du duo français Electric Press Kit ont pu nous
paraitre brouillonnes par le passé, nul doute que Torsions marque de réels
progrès et sur bien des plans:direction artistique, finition du son, cohérence
des structures et harmonies, ce post-punk froid et mécanique, tapissé de new
wave et porteur de bruts éclats punks("Power of Hate"), se trouve ici une allure
qu'il n'avait pas avant. Bien sur, ils oeuvrent toujours à partir de pas grand
chose, mais ils le font mieux. Des voix typées death rock qui participent à
l'acidité du sévère medium tempo "This Night" (en ouverture) à la syncope
punkoide qui anime "Born in Roswell", en passant par des aspects plus rentrés
(la plainte retenue de "Venom") ou l'exergue d'un son en creux et plus cold
("Tout ce qui détruit"), Electric Press kit s'affirme enfin...comme si c'était
aujourd'hui que, véritablement, commençait quelque chose. Une musique
d'intention pure, minorant le critère esthétique.
Emmanuel Hennequin
LES ACTEURS DE L'OMBRE (webzine-FR)
Après avoir chroniqué leur EP «Re-released 96-06 » tout récemment, me voici à
nouveau en mesure de parler de la formation parisienne avec leur nouvel album
«Torsions ». Une nouvelle étape dans la renaissance de ce duo formé en 1996.
Dans « Re-released… » j’avais constaté un très net esprit années 80 avec un son
froid, résolument coldwave/post-punk. Reste à voir ce qu’il en sera pour cet
album, si l’exploration, certes un peu revisité des années 80, va continuer.
Immersion…
Dès les premiers morceaux écoutés, je constate que nous restons dans le même
aspect très post-punk. Un parfum de nostalgie cependant mêlé de modernité se
dégage de titres. Rythmes de basse lancinants, synthés froids, voix sombre… le
tout pose une ambiance telle que je l’avais déjà pressentie dans l’EP. « This
Night » nous plonge d’emblée dans cet univers d’un ton gris, rythmé de
percussions sèches, de basse froide et guitare grésillant. Le chant semble de
faufiler péniblement un chemin entre ces couches de froideur ; or elle y
parvient pour évoquer les ténèbres de cette nuit décrite. Particulièrement
rythmé, le titre suivant « Born in Roswell » met également l’accent sur des
grésillements très ‘industriel’’ ; le chant rappelle certains courant de la
scène punk : une sorte d’urgence à chanter, ici presque noyée dans des volutes
grisâtres de sons synthétiques et grinçants. Un mélange peu évident au premier
abord, mais pourtant bel et bien réussi. Cet album « Torsions » commence bien à
mon sens, ces deux chansons m’accrochent et je me laisse entraîner dans la suite
de cette sombre balade.
La plupart des chansons sont en anglais, et nous aurons cependant des titres en
français : « Tout ce qui détruit » en fait partie. Après une intro
instrumentale, faite de pulsions rythmées, froides ambiances au synthé et
accords électriques vibrants, deux voix s’élèvent, mêlées. Une voix de femme,
une voix d’homme, confondues dans un même chant pour nous décrire une
introspection de sentiments humains. Une autre chanson en français, l’éponyme «
Torsions » m’a par contre laissé une impression de déception, comparée aux
autres titres. Je l’ai trouvée moins bien travaillée, une sensation de
maladresse… cependant, dans l’ensemble le projet se tient tellement bien que ça
n’a pas trop d’importance. Chacun des morceaux a quelque chose d’unique et
d’intéressant, tout en restant dans une unité : une ambiance glacée, coldwave.
J’ai particulièrement apprécié « Power of Hate » et son côté très punk. Il
dénote un peu dans le reste de l’album avec cet aspect un peu « énervé » et
c’est très bien ! Sinon « Sayonara baby » aura ce côté un peu languide, éloigné
de cette énergie punk du coup, mais voilà qui offre un album un peu contrasté…
tout en restant dans une certaine harmonie d’ensemble. Une bonne chose selon
moi.
En fait, je suis tentée de dire que le groupe poursuit là sa positive
renaissance, après leur formation de 1996. Cela confirme ce que je disais en
conclusion de ma précédente chronique les concernant : post-punk is not dead. Ce
duo dépoussière avec efficacité un style musical très typique d’une époque
précise. Je pense qu’Electric Press Kit n’a pas fini de nous étonner et de nous
replonger avec nostalgie dans une décennie où la coldwave a eu ses notes de
noblesse avec des groupes prestigieux tels Joy Division ou The Cure. Des groupes
manifestement inspirants pour le duo, qui rend hommage à ces formations, tout en
nous maintenant ancrés dans notre époque. Pour ce pari temporel réussi et pour
la qualité de ces compositions abrasives et habitées, j’ai envie de dire bravo,
et vivement la suite…
Lilith79 - Juin 2011
LES ACTEURS DE L'OMBRE
LA SALAMANDRE N°15 (fanzine-FR)
La parution très attendue du dernier disque d’ELECTRiC PRESS KIT intitulé
Torsions (Blu-Crush Records) marque une étape déterminante pour ce groupe prometteur.
Comment qualifier la musique d'EPK? C'est un mélange, une juxtaposition habile des
courants post-punk, cold wave, new wave, indus, minimaliste. Les influences revendiquées
du groupe sont connues : Throbbing Gristle, Psychic TV, Coil, Killing Joke, Sonic Youth, Joy
Division, Chrome. Des chansons froides, mélancoliques, nous rappellent s'il en est que la vie
n'est pas toujours une partie de plaisir, que l'enfer est sur terre et que les êtres sont
périssables, les sentiments impermanents, les désirs éphémères. Tout ce qui détruit semble
irréversible. La pluie glaciale des équinoxes arrose le cœur du solitaire. Les diamants de
l'extase sacrifient la colère et le subtil dédoublement des guitares bleues électrifiées.
Emmanuel D. se surpasse. Geishas transies dans un miroir, Sayonara aux nerfs de neige,
les zombies dissimulent leurs béances d'infortune. Du sable coule sur le visage. Larmes d'un
ciel pulvérisé en une étreinte de sueurs glacées. Ce disque comporte un authentique chef
d'œuvre. Mais qu'attendent donc les radios pour le diffuser? Ecoutez attentivement le
dernier morceau, Torsions, et repensez aux Grands Anciens, à Kevin Coyne, Eric Burdon,
Roy Orbison ou Johnny Cash. Ce disque en est l'aboutissement. il nous promet bien
d'autres riffs, bien d'autres vagues oceaniennes de fureur froide et décalée, d'une maladive
introspection et d'une exquise lucidité.
VOXEMPIREA.COM (webzine-IT)
Ces dernières années, la France se montre prodigue en sortie de disques
post-punk, phénomène prouvé par le développement continuel de ce style. Le duo
parisien Electric Press Kit, fondé en 1996 par Emmanuel D, voix/guitares/progs
et le bassiste Jef J, représente un des nombreux aboutissements de ce courant
musical, qui orienta initialement ses constructions sonores vers un mélange
entre punk brut et éléments industriels, puis évolua avec le temps vers un
post-punk urgent, dur mais à l 'optique moderne ."Torsions", second album
perfectionne les bases mises en place en 2006 avec l'album précédent "Analogic"
en s'en tenant désormais à un son tendu, déprimé, neurasthénique; la verve
créatrice d'Emmanuel se révèle en outre par d'autres formulations industrielles,
au travers de son side-project personnel, dénommé d'une manière presque
analogue, Electronic Press Kit, projet pour lequel, il a produit notamment deux
ep's édités sur cd-r, "The Death Instrumental Session" et une release éponyme en
coopération avec Franz No. Mais, focalisons notre attention sur le récent
"Torsions", sorti sur le label Blu-Crush Records ; la track-list, composée de
dix morceaux aux rythmes et atmosphères variées prend d'abord son élan avec les
beats émanant d'une drum machine du titre "This Night" , accompagnés de la voix
d'Emmanuel à laquelle s’ajoutent une guitare électrique en fusion, une batterie
rapide, puis vient l'énergique "Born in Roswell" chauffé au rouge par des
guitares directes et au chant typiquement post punk, froid, crus et enragés.
"Always Alien" réduit le tempo en s'orientant vers un after-punk aux tons
paranoïaques et à la musicalité basée sur la tension guitaristique, qu'on entend
aussi sur le titre "Venom", à la structure ressemblant à celle du précédent mais
doté d'un chant plus sinueux. "Tout ce qui détruit » mêle habilement une
instrumentation typiquement post punk à de lignes vocales apaisées d'Emmanuel et
à celles, apaisante, de la guest-vocaliste Mélanie, morceau suivi de "Cold in
April", post punk nostalgique en provenance des 80's. Une batterie sauvage
rivalise avec le lyrisme psychotique et les riffs fiévreux, volcaniques des
guitares sur le titre "Power Of Hate", tandis que le morceau suivant "Sayonara
Baby" se distingue par un after punk radical, tout comme le titre "Die" à la
guitare rythmique plus mesurée , aux percussions ralenties et au chant détaché.
Dans l'homonyme et conclusif "Torsions" est perceptible l'empreinte globale de
l'album caractérisée par de guitares âpres, des programmations de drum machine,
ponctuées de ligne de basse et des vocaux enragés d'Emmanuel, jamais
particulièrement enjôleurs par définition mais adaptés à une musique directe qui
n'accorde pas de place aux facilités mélodiques. Ce disque direct, sans
prétention, est proposé dans le seul but de rendre hommage et vie à un genre
autrefois menacé d'extinction et qui pour l'heure connaît une croissance
irrésistible. Post-punk is not dead!
[Traduction de l'Italien]
Maxymox
FACEBOOK DE MICK MERCER(UK)
I have reed myself of the curse and the review is done. You’re right, you
perceptive readers, they do have a reputation for fine crafted but nervy pieces
with a hint of lo-fi atmospherics (a natural by-product of any merging of Cold
Wave and Industrial tendencies), thrown into a curdled post-punky mix, but this
time they’re off on a bit of a rampage.
‘This Night’ tick into its slow and sturdy grim gait, with a grazed guitar glaze
and light exhausted vocals adding interesting character, while the blunter,
chunky ‘Born In Roswell’ is a punky floater, barrelling along initially on fluid
bass and thumping drums which are pushing the loping guitar forwards, with a
gloopy phase midway.
‘Always Aliens’ is a stocky mock dramatic spot of angular yearning with impish
vocals,
‘Venom’ trundles in on deep bass gloom and spreading, gaseous guitar, and the
dinkier, touching ‘Tout Ce Qui Detruit’ gains a softer touch with the addition
of female vocals,
‘Cold In April’ is a sweet, cute little dawdle, then they hurl themselves into
the scampering punk of ‘Power Of Hate’, flailing drums, fluttery bass, arch
vocal delivery and held back fizzy guitar.
‘Sayonara Baby’ starts with drums that threaten briefly to usher in ‘Come On
Eileen’ but luckily a darker mood descends, with slack bass and grubby, downcast
guitar and groany singing in a the catchiest of mottled doldrums. ‘Die’ is a
spirited twirling struggle, with raw innards glistening overseen by fretful
vocals, then the agile, gleaming ‘Torsions’ goes off on a dancey kick, with
fragrant guitar, pale vocals and a succinct close, followed by a supremely
beautiful ghostly bonus song with more of the subtle guitar and tinny drums.
It’s a crafty romp, this disc and easily their best work.
MICK MERCER
MICK MERCER (Facebook)
TRINITY(webzine-FR)
Après maintes démos, un premier album studio en 2006 ("Analogic") et une anthologie en 2010 ("Rereleased"), le duo d'Electric Press Kit revient avec ce brûlot post-punk qui combine la folie d'un Alien Sex Fiend et la rugosité rampante de Wire. Gardant ses couleurs cold lo-fi, Electric Press Kit est néanmoins métamorphosé par une très belle production sonore qui met en valeur le goût pour une efficacité axe Bérurier Noir/Metal Urbain ("Power of Hate") et un minimalisme néo-cold qui rappelle la radicalité du son des premiers Siglo XX. Refusant la séduction facile et défendant un univers instable et oblique, Electric Press Kit réussit avec "Torsions" un disque touchant, parfois âpre mais éminemment personnel.
Silver Edward
SITE DE TRINITY
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